samedi 16 novembre 2013

30 jours, 1 chanson par jour

Jour 1: The Naked and Famous


Vous me direz qu'il est encore trop tôt pour faire une revue musicale de l'année 2013 et je vous répondrai que vous avez raison. Peu m'importe, nous sommes dans un pays libre! Sauf, évidemment, si vous êtes journaliste de la colline parlementaire ou scientifique (partout au pays), mais ne nous éloignons pas. Je ne sais pas pour vous, mais mon année 2013 a été musicalement riche. J'aimerais vous faire part de ce qui a résonné dans mes écouteurs tout au long de l'année, accompagnant mes peines, mes joies, mes frustrations et ma vaisselle. Commençons sans plus tarder avec une première minicritique!



The Naked and Famous
Album : In Rolling Waves
Sortie : septembre 2013
Étiquette: Universal

Ce groupe originaire de la Nouvelle-Zélande a connu un bon succès avec le premier album Passive Agressive qui comprenait les titres Punching in a Dream et Young Blood que l'on a pu entendre notamment dans certaines productions HBO. Le groupe revient avec un album qui me semble posséder une identité nettement plus ciblée, moins confuse que le précédent. In Rolling Waves reste cependant fortement ancré dans une dynamique sonore influencée par les années 90, empruntant parfois au rock d'arène et divers artistes influents de l'époque. 

La formule de The Naked and Famous repose sur des éléments rock, parfois presque hymniques, amalgamés à une forte présence synthétique. Ainsi, la guitare, souvent elle-même électroniquement modifiée, rappelle les frasques de Billy Corgan à l’aube du nouveau millénaire sans toutefois avoir cette prétention de réinventer quoi que ce soit qui lui était propre. Ce qui me plaît particulièrement sur cet album est le soin apporté à la production. L’album sonne comme une tonne de briques, en bonne partie grâce à la batterie qui n’est pas reléguée au simple rôle d’accompagnatrice en arrière-plan. Au contraire, le groupe s’amuse souvent à créer des crescendos, introduisant d’abord un rythme électronique subtil pour qu’au moment où la batterie acoustique joint l’ensemble, elle contraste de manière percutante avec son homologue synthétique. 

Dans l’extrait que je vous propose, la chanteuse Alisa Xayalith et son collègue Thom Powers s’échangent des paroles remplies de symboliques typiquement adolescentes, laissant entrevoir une relation amoureuse difficile. Le groupe emprunte (vole?) un élément musical de la chanson Leave de R.E.M. que l’on retrouvait dans la comédie romantique de Danny Boyle, A Life Less Ordinary à un moment charnière où les protagonistes n’ont plus le loisir d’ignorer leurs sentiments. Coïncidence ou choix délibéré? Je vous laisse juger par vous-même. Bonne écoute!

J'ai trouvé la chanson sur ce site qui me semble Russe et louche (je crois que ça va de pair!) CLIQUE 

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